Bonnet d'âne
Ca y est l’histoire sportive de
l’équipe de France est terminée. Un but marqué sur trois matchs, un nul, deux
défaites. L’histoire sportive est finie, mais l’épopée lamentable n’est pas
terminée. La sélection la plus exécrable et la plus antipathique de l’histoire
des bleus nous a offert une saga qui
n’est pas prêt de s’arrêter. Mais que c’est-il passé ?
La classe de 3e du collège
a eu collectivement de très mauvaises notes. Zéro pointé ! Un élève
talentueux mais faignant refuse de s’appliquer, il se fait disputer par son
professeur, alors il l’insulte. Renvoyé de la classe, il est exclu suite à un
conseil de discipline. Le résultat : la classe s’assoit au milieu de la
cour, fait la grève et refuse d’entrer en classe parce que leur copain est
renvoyé. En bref, lamentable.
En oubliant toute métaphore, la
défaite de l’équipe de France est un échec collectif de tout le football
français ; la FFF, Raymond Domenech, l’Equipe de France. Nous assistons à
une perte totale de repères élémentaires. Une folie et un isolement collectif
sans qu’aucune initiative ne tente de remettre toute logique dans ce groupe. La
fédération, son président et son équipe s’emmurent dans sa structure, trop
confortablement installés. L’entraineur, toujours persuadé d’avoir raison, qui
ne répondait jamais aux journalistes et qui se moquait d’eux systématiquement,
s’est pris en boomerang le titre de l’Equipe et refuse de serrer la main de
l’entraineur de l’Afrique du Sud. Les joueurs, à l’égo surdimensionné,
starlettes immatures n’ont toujours pas compris ce qu’il se passait.
On ne peut rien tirer de cette
histoire sans fin, il faut en rire plutôt qu’en pleurer, de nombreux sketchs
sont à venir pour le malheur du football français.
En attendant le sauveur …